Le 6 mars 2025

Le bruit, un enjeu toujours insuffisamment pris en compte

Le bruit constitue, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le deuxième facteur environnemental de morbidité en Europe.

Au niveau de la zone dite "dense" de Paris, chaque individu perd en moyenne 10,7 mois de vie en bonne santé sur sa vie entière.

Que ce soit au niveau européen ou au niveau français, la réglementation est très hétérogène et généralement peu prescriptive. Les normes sont notamment moins strictes pour les bruits ferroviaires et routiers que pour ceux des aéroports.

Les communes et les EPCI peuvent contribuer à l’amélioration de la santé de leurs habitants en intégrant la question du bruit dans leurs documents d’urbanisme. Dans le cadre de leur étude d’impact, les porteurs de projet doivent également évaluer l’état initial de l’environnement sonore, analyser les effets de leur projet sur la santé humaine et proposer les mesures les plus appropriées pour atténuer ces impacts. Depuis les années 1980, les juges n’hésitent pas à annuler des permis de construire en raison du bruit généré par les projets.

Dans sa lettre de décembre 2024, la MRAe Ile-de-France présente l’articulation entre les documents d’urbanisme et la prise en compte du bruit. Elle pose des repères pour mieux traiter du bruit dans les projets. Elle expose, également, les conséquences sanitaires des effets cumulés du bruit avec les autres sources de pollution.

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